Mes cheveux & moi, c’est une longue histoire. Une TRES longue histoire. Pleine de rebondissements, de twists inattendus et de questionnements.
J’ai toujours kiffé aller chez le coiffeur, depuis toute petite c’est un moment de pur plaisir. D’ailleurs rien ne m’éclatais plus qu’accompagner ma mère ou ma grand-mère se faire coiffer, et passer les bigoudis et les p’tits papiers à la coiffeuse. Des fois, je passais même le balai pour ramasser les tifs tombés par terre ! Vous allez me prendre pour une tarée, mais j’adoooooore l’odeur des produits de coloration, le bruit des sèche-cheveux et le parfum de tous ces pschitt-pschitt qu’on nous met dans les cheveux (j’pourrais me shooter avec les coiffants TIGI) (#FautQueJeMeSoigne).
Donc autant vous dire que chaque rendez-vous chez le coiffeur est une vraie fête pour moi, que j’attends avec impatience, comptant les jours qui m’en séparent avec excitation (comme un gosse avant Noël quoi).
Pour accentuer le côté addict au coiffeur, il faut savoir que j’y vais souvent, en moyenne toutes 8 semaines, parfois plus, parfois moins, selon la longueur de mes cheveux, l’état de ma couleur ou la quantité de cheveux blancs qui s’tapent l’incruste sur mes racines (y’a pas à tortiller, je suis vieille…)
Pour moi, aller chez le coiffeur quand je voulais a été le signe de mon indépendance financière. Soyons clairs, mes parents n’ont jamais financé de colorations à répétition ou autres trucs un peu chers. C’était shampoing-coupe-brushing et basta. Bon, il y a eu des mèches blondes une fois, l’année où j’étais en Espagne au lycée quand je suis rentrée aux vacances de Noël… La Fausse-Bonne-Idée par excellence quand la coiffeuse se lâche sur l’oxydant et que tu te retrouves non pas blonde latine mais quasi blonde platine DJ (la référence musicale de merde, c’est cadeau) (de rien) PILE au moment où tu dois renouveler ta carte d’identité… #LaHonte
J’ai donc tout naturellement commencer à me lâcher et à me faire plaisir en rentrant dans la vie active avec mes premières payes de caissière puis de prof. Et ça coïncide à peu près au début de ma relation avec mon cher et tendre, qui subit donc depuis 12 ans ma schizophrénie capillaire.
♫ Money makes the world go around, the world go around, the world go around…♫
Le pauvre, faut dire que je lui en ai fait subir des changements… Je suis passée par à peu près tous les types de coiffure ou de couleurs: blond, brun chocolat, brun cuivré, rouge et noir, roux acajou, roux flamboyant, rouge mercurochrome, auburn, rouge profond à mèches violettes… Du mi-long aux épaules à la coupe au carré, des cheveux lisses à la permanente, de la coupe boyish à la crête punky…. J’ai tout essayé ! Tant et si bien que l’Homme s’est amusé à récupérer tous mes selfies-coiffeur et à exhumer quelques vieilles photos pour en faire un « petit » montage..
Quand même… photomontage sponsorisé par Espace Figaro by Medley et Addict Coiffure, avec un big up particulier à Dorothée, ma coiffeuse depuis de longues années dans ces deux salons ♥
Quand on voit l’étendu de mes changements capillaires, on peut aisément comprendre les moments de stress ressentis par mon p’tit mari quand approche le jour de mon RDV… FYI: je pense que mon chéri devait être une femme dans une vie antérieur. Je n’ai jamais rencontré un homme aussi omnibulé intéressé par les cheveux et les fringues de sa nana (du coup, pas moyen d’acheter une p’tite robe en loucedé. IL VOIT TOUT. #VDM)
Il entre donc dans un état de flip monumental à chaque fois, se demandant à quelle sauce je vais être colorée, si je vais lui faire avoir une attaque en passant du carré mi-long à la crête, où si je vais un jour craquer pour des cheveux licorne 😉
Il a donc passé les deux derniers jours (au moins) à se biler par rapport à ma future tête et à imaginer mon nouveau craquage capillaire.
Quoi de mieux pour fêter mon anniversaire que de me faire chouchouter pendant presque 4h chez ma coiffeuse adorée ? Et oui, il nous a fallu quasi 4h pour ce nouveau changement… avec quelques étapes tout à fait ravissantes… Attention les yeux, ça va piquer !
Point de départ: un rouge assez profond !
1er démaquillage : je me retrouve avec les cheveux couleur Malabar Bi-Goût jaune et roses !
2ème démaquillage: on frôle le blond platine, je suis plus poche de Donald Trump que de Marilyn !!
Pour info, à ce stade, figurez-vous que ça plaisait potentiellement à l’Homme (ouais, je lui envoie des selfies « in progress », histoire de le ménager un peu) (ou pas). J’ai donc (brièvement) songé à revenir blonde… #OuiMaisNon.
3ème étape, la pose de la couleur ! Team purée Crécy étalée sur la tête et ensuite cellophanée ambiance reste de bouffe (je n’ai pas poussé le vice à me faire un selfie-rôti)…
(Sans déc, qu’est-ce qu’on ferait pas pour un article de blog… s’afficher avec des photos pareilles, c’est avoir le sens du sacrifice #abnégation)
Après donc plus de 3h de pose / dépose / repose de produits en tout genre, le résultat final après un petit rafraîchissement de la coupe et quelques bouclettes wavy pour le brushing…
Tadaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
Toujours dans la discrétion la plus totale, comme vous pouvez le constater 😀 Vous vous demanderez quelle est ma couleur naturelle ? A la base, je suis châtain avec des reflets cuivrés, petits restes de ma couleur de naissance. Ouais, je suis née avec les cheveux orange, genre bouchon de mayonnaise Amora. En ce jour de mon 33ème anniversaire, je suis donc revenue aux origines ! #BackToBasic.
Il me tarde de voir la réaction de mes collègues… et de mes élèves ! J’vous raconterai 😉
Prochain RDV dans 2 mois, des pronostics ?
Ça illumine le visage, ça vous va plutôt bien.
Merci Valérie !